Le village abandonné...

Nouvelle randonnée en Haute Provence, pays de la pierre sèche!

De Redortiers il ne reste que quelques rues caladées et quelques soubassements de maison.

Ce village a compté jusqu'à 500 habitants " un curé, un vicaire, un notaire, un chirurgien-barbier, dix bourgeois ..et une auberge: Le Lion d'Or!! Pays de bergers qui a été abandonné au profis du village voisin: Le Contadour ou la vie était certainement moins rude.Le lavoir, en effet, se trouve dans la vallée....

à vos lessives mesdames..

après un bon dénivelé

le village avait quand même un puit par un système de citernes qui recueillaient l'eau pluviale...

C'est excessivement émouvant de déambuler dans ce village fantôme ( restauration effectuée par les jeunes bénévoles de l'APARE)

Nous empruntons le chemin des crêtes qui permettait de rejoindre Le Contadour...

En contrebas de ce village se trouve la première ferme qui a été acheté par Giono et ses amis..

puis la deuxième..le groupe étant plus important...

Emotion de voir l'arbre sous lequel Giono a du écrire quelques lignes,

émotion de trouver le pêcher abandonné...

ou la porte qu'il a du franchir de nombreuses fois!!

Oui, ce fut une randonnée émotion..mais je n'ai pas oublié de photographier la ferme de vos rêves...

et la jolie statue dans sa niche....je ne vous oublie pas et je vous connais bien!!!

Comments

[françoise]

merci pour cette belle promenade
un beau moment plein de rêves

[Calou]

par coeur , tu me connais par coeur !!!!
merci pour ce partage émouvant ....

[ovar]

ces villages auront bientôt quelqu'un de passionné pour leur refaire une beauté :-)
tu penses nous,pauvrettes qui bavont devant tes photos,alors merci de nous emmener avec toi sur ces chemins.
je vois que ce bouquin est amorti,lui!
♥

[Béatrice]

Beauté, émotion, douceur, que dire de plus. Bises pour une belle et douce journée.

[Clarélis]

Grand merci pour ce beau billet ! C'est Redortiers, déjà abandonné à l'époque, qui a inspiré le village abandonné d'Aubignane dans le roman de Giono "Regain"...
Merci encore et gros bisous,
Clarélis